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ENTRETIEN AVEC BENJAMIN DESCHAMP, COUTURIER CUIR CHEZ PARAPHE
Le hockey lui a fait découvrir la couture du cuir. Chez Paraphe, Benjamin poursuit sa formation en sellerie garnissage.
Quel est votre parcours ?
J’ai passé un BTS en commerce international à Angers. Ensuite j’ai travaillé à Paris dans la grande distribution et à Bordeaux chez un loueur automobile. En faisant un bilan de compétences, j’ai eu l’idée de réparer mon gant de hockey. Je pratique ce sport depuis l’âge de 4 ans. C’est courant Outre Atlantique mais pas du tout en France.
Comment êtes-vous arrivé chez Paraphe ?
Je me suis informé sur les métiers du cuir et plus particulièrement sur la couture du cuir. J’ai rencontré des cordonniers, des selliers qui m’ont fait découvrir la machine à coudre à triple entrainement. Comme je recherchais une entreprise en alternance, j’ai contacté Paraphe qui m’a proposé une formation initiale en confection couture cuir.
(En formation d’octobre à décembre 2016, Benjamin a été embauché en CDI en janvier 2017).
Quelles sont les qualités nécessaires ?
De la patience, d’abord. L’apprentissage est long. Il faut être minutieux. On travaille un matériau noble et la marge d’erreur est nulle.
Qu’est ce qui vous attire dans la sellerie garnissage ?
La matière première et ce sur quoi on l’installe. J’adore les vieilles voitures américaines, je fais de la moto moi-même. La sellerie automobile ouvre un vaste champ d’applications. Le métier n’est pas routinier et c’est gratifiant de faire plaisir à des passionnés.